Montréal : ce qu’il ne faut PAS faire durant votre séjour

 

Montréal est une destination de référence : les locaux sont adorables, les choses à voir sont nombreuses, les plats à déguster et à découvrir se révèlent être uniques et sans pareils. Si vous avez choisi Montréal pour vos prochaines vacances, soyez sûr d’une chose : vous ne vous êtes pas trompé !

Si de nombreux articles font référence aux monuments à voir et aux activités à faire, il faut aussi savoir qu’il y a des choses à ne PAS faire lorsque nous sommes à l’étranger. La règle demeure la même pour Montréal. Nous ne savons pas, toujours, comment nous comporter dans un pays qui n’est pas le nôtre. Les coutumes et les habitudes varient en fonction du territoire sur lequel nous nous trouvons. Aussi, il existe une farandole d’astuces pour profiter un maximum de son voyage, réduire les dépenses et maximiser son bien-être. Alors, que ne faut-il pas faire durant son séjour à Montréal ? Réponse à cette question dans ce nouvel article.

1 – Ne PAS acheter sa carte d’entrée découverte

Ne ne nous vous apprenons rien en vous disant que les visites (quel que soit leur type) comptent pour une grosse partie du budget des voyageurs. Le but premier des vacances étant de voir autant de choses que possible. Cela va sans dire. Toutefois, dans certaines villes, il existe des moyens de revoir ce budget visite à la baisse. Et c’est notamment le cas de Montréal. En effet, les voyageurs peuvent s’offrir ou se voir offrir une carte d’entrée découverte. Celle-ci permet d’accéder gratuitement (oui oui, vous avez bien lu) à tous les parcs nationaux, aux aires marines de conservation et aux lieux historiques gérés par Parcs Canada. Une belle opportunité à côté de laquelle il ne faut, en aucun cas, passer.

pas faire

Pour se procurer sa carte entrée découverte, il suffit de se rendre chez l’un des partenaires, dont la liste se trouve ici. Pratique, non ?

2 – Oublier son anti-moustiques

Si partir en vacances à Montréal est synonyme de vie urbaine, il se peut que vous souhaitiez découvrir des contrées moins visitées par les touristes ou encore faire du camping. Si tel est le cas, il ne faut, en aucun cas, oublier de se procurer un spray anti-moustiques digne de ce nom.

pas faire

Non, celui qui se trouve dans votre placard d’habitant français ne fera pas l’affaire. Les moustiques du Canada sont bien plus agressifs et résistants. Ainsi, l’une de vos premières missions en arrivant sur le territoire canadien consistera à vous arrêter dans une pharmacie et à vous procurer un répulsif à base de DEET.

3 – Acheter du sirop de poteau

Qui dit « Montréal » dit, forcément, « sirop d’érable ». Le problème étant que celui-ci se révèle être, relativement cher. Pour revoir le coût à la baisse, nombreux sont les magasins et les établissements à proposer du sirop de poteau. Mais attention, il s’agit là de sirop extrait de maïs, et non d’un érable. Vous l’aurez compris, le produit n’est pas du tout le même. Il est question d’une vulgaire imitation ! Alors, comment faire pour ne pas tomber dans le poteau (vous ne serez pas passé à côté du jeu de mots) ? La première solution, laquelle nécessite un peu d’huile de coude, consiste à faire son sirop d’érable soi-même.

À cette fin, il suffit de faire une entaille dans un arbre (un érable, cela va sans dire) et récolter la sève qui en découlera. Cela fait, il faudra faire bouillir la substance recueillie pour augmenter son taux de sucre et créer le fameux sirop ! Toutefois, sachez qu’il faut 40 litres de sève pour concevoir 1 litre de sirop. Le travail est long, ce qui justifie le prix de la denrée.

pas faire

Autre solution (plus simple, mais plus coûteuse) : se rendre dans une cabane à sucre. L’occasion de déguster un mets typique avec du vrai sirop d’érable. Finalement, si vous souhaitez en rapporter chez vous, il suffit de se rendre chez un producteur local.

4 – Parler anglais à un Montréalais

Aussi évident que cela soit, il s’avère, de notre point de vue, important de le rappeler : Montréal fait partie du Québec. Elle est, d’ailleurs, la plus grande ville de cette province. Quelle langue parle-t-on au Québec ? Oui, dans le mille ! On parle FRANCAIS !

Nombreux sont les touristes à être perturbés devant le fort accent des Montréalais. De fait, ces derniers ont, bien souvent, tendance à switcher pour l’anglais. Mais c’est une grande erreur !

pas faire

N’ayez crainte, vous finirez par vous habituer à l’accent. À cette fin, il suffit de tendre un peu l’oreille et d’y mettre un peu du sien !

5 – Déguster une fameuse poutine jonchée de fromage râpé

Impossible de se rendre à Montréal et de ne pas prendre le temps de goûter à la poutine ! Il s’agit là d’un des plats canadiens les plus typiques ! Faire l’impasse dessus serait (presque) une honte pour le voyageur féru de découvertes que vous êtes.

Pour rappel, la poutine se compose de frites, d’une sauce brune et de fromage couic-couic. Le fameux fromage est, en réalité, du cheddar qui n’est pas passé par la case pressage. Son nom lui vient du bruit qui en émane lorsqu’il se trouve sous la dent.

pas faire

Quoi qu’il en soit, et aussi célèbre que la poutine puisse être, certains restaurateurs arrosent leur plat de fromage râpé et non de couic-couic. Un véritable sacrilège en d’autres termes. Que cela soit par envie d’innover ou par manque de moyens de la part de l’établissement, il est recommandé de passer son chemin et de manger une poutine ailleurs !

N’hésitez pas à vous référer à notre article « Où manger à Montréal ? » pour ne pas être déçu !

6 – Ne pas participer à l’un des festivals montréalais

Vous le savez peut-être déjà : Montréal est particulièrement réputée pour sa panoplie de festivals. Quelle que soit la période de l’année à laquelle vous vous y rendrez, soyez sûr que vous aurez la possibilité de vous déhancher au son de musiciens et de découvrir les talents de nombreux artistes de rue. Nous approchons de l’automne. À cette époque de l’année, vous pourrez participer au Festival Quartier Danses. Une occasion de découvrir l’art contemporain autrement. Pour les passionnés de lecture, ne passez pas à côté du Festival International de la littérature, plus communément connu sous l’abréviation FIL. Le Festival International de musique pop de Montréal, le Festival du nouveau cinéma ainsi que l’OFF Festival de Jazz de Montréal valent, également le détour !

pas faire

N’hésitez pas à jeter un œil sur cette page pour consulter la liste des festivals qui prennent place à Montréal durant votre séjour.

À savoir les festivals de Montréal sont, bien souvent, des événements pluridisciplinaires. Ce qui signifie que les participants y trouveront du chant, de la danse, des artistes de rue et bien d’autres choses encore, et cela, quelle que soit la thématique originelle du festival. De quoi convenir à tous, et amuser petits et grands.

7 – Ne pas prendre son permis de conduire avec soi

Que vous souhaitiez rester au cœur de Montréal le temps de votre séjour, ou encore découvrir d’autres endroits du Canada, il est fortement recommandé d’emporter avec soi son permis de conduire. Si vous décidez de louer une voiture, cette pièce d’identité sera obligatoire, de la même manière qu’une carte bancaire au même nom. Les loueurs ne jouent pas à ce niveau-là, et ne se satisferont pas d’un permis de conduire international.

pas faire

Si vous ne savez pas encore si la location d’une voiture vous sera vraiment nécessaire, prenez, tout de même, avec vous votre permis de conduire. On ne sait jamais ! Et puis, cela serait dommage de passer à côté de visites, à défaut de ne pas avoir emporté avec soi son permis de conduire.

8 – Nourrir les écureuils

Les parcs de Montréal regorgent d’écureuil, et plus particulièrement de l’écureuil gris. Pour prendre une photo aussi près que possible de ces adorables petites créatures, nombreux sont les touristes à leur donner à manger pour s’assurer de capturer une image sans pareille. Toutefois, sachez qu’il est strictement interdit de leur donner à manger. De la même manière que les chipmunks aux îles Canaries, leur procurer de la nourriture ne fait que renforcer leur dépendance à l’être humain. Les écureuils sont des animaux sauvages qui doivent se nourrir par eux-mêmes pour survivre. Cette quête à la nourriture est étroitement liée à leur instinct de survie. Un instinct de survie qui s’éteint progressivement au fur et à mesure que les touristes leur donnent à manger. Ainsi, sortez votre zoom, et débrouillez-vous de cette manière pour obtenir une photo qui vaudra le détour.

pas faire

Aussi, il fait bon de savoir que les écureuils sont classés dans la catégorie « parasite » à Montréal, du fait de leur nombre extrêmement important. Aussi, certains écureuils sont porteurs de maladies transmissibles. En leur donnant à manger, vous les encouragez à s’approcher des humains.

Ainsi, ne laissez pas traîner de nourriture dans les parcs et surveillez bien votre déjeuner pour ne pas qu’il se fasse voler par ces adorables mais crapuleuses petites créatures.

9 – Ne pas laisser de pourboire

Si les Français ont bien du mal à laisser un pourboire au restaurant, au chauffeur de taxi ou encore à l’hôtel, sachez qu’il est coutume de donner 15 % de la note à la personne qui vous aura délivré la prestation. Il est très mal vu de ne pas laisser de pourboire ! À savoir que les Montréalais, et les Canadiens de manière générale, donnent un pourboire au serveur, mais aussi à leur coiffeur, aux femmes de chambre, aux bagagistes… Il est avisé d’estimer le montant des pourboires et de l’inclure dans son budget vacances pour ne pas peiner à donner, faute de savoir combien il restera à dépenser.

pas faire

Sachez aussi que les TPE (les machines de paiement par carte) sont équipés d’une fonction permettant de déterminer le montant du pourboire que vous souhaitez laisser. Oui, laisser un pourboire est coutume ! Alors pensez-y !