Top 10 des merveilles historiques de Montréal

Montréal regorge de sites historiques qui attestent de son ancienneté. Les vacanciers sont invités à faire le tour du patrimoine de la sublime city pour découvrir tous les aspects de cette localité classée ville mondiale en 2012. Les monuments et places historiques de Montréal n’attendent que vous pour dévoiler leurs secrets. Visitez les bâtiments et lieux incontournables où se croisent art et histoire.

Le mont Royal qui domine la ville

Il surplombe Montréal et lui a même donné son nom : le mont Royal occupe une grande place dans l’histoire, le patrimoine et l’identité de Montréal. Formée lorsque les glaciers se sont retirés 3000 ans avant notre ère, la montagne se compose en réalité d’une série de trois collines alignées. Sa taille imposante au centre de l’île, ses magnifiques points de vue, donnant notamment sur le fleuve, ainsi que ses forêts majestueuses en faisaient un site incontournable pour les peuples autochtones de passage dans la région. Certains s’y seraient installés, utilisant le bois dans le but de construire leurs habitations et les terres fertiles servant la culture.

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Quelques dates permettent de comprendre l’importance de ce monument historique naturel. Jacques Cartier, explorateur en Amérique du Nord, lui donne sa signification en 1535, lorsqu’il déclare cette montagne royale. Cent ans plus tard, le sieur de Maisonneuve promet d’y placer une croix si la montagne sauve la colonie de l’inondation, en l’honneur de la Sainte-Vierge. La colonie survécut, et le sieur érigea cette croix en bois en 1643.La culture du savoir se plante sur ce mont lorsque, en 1821, est construit en son cœur l’Université McGill. Aujourd’hui synonyme d’énergie morale et physique de par son environnement naturel, le mont Royal demeure un lieu incontournable à traverser.

La continuité du mont : l’avenue McGill College

Permettant d’assurer la continuité entre le centre-ville de Montréal et le mont Royal, l’avenue McGill College longe la cité. L’artère de 450 mètres comporte une rangée d’arbres sur tout son long, décorés de lumières au cours de l’hiver. Elle doit son nom à l’institution d’enseignement à laquelle elle conduit, l’Université McGill, fondée en 1821. L’allée a connu de récents élargissements.

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Depuis 2002, au cours de l’été se tiennent des expositions publiques jusqu’à maintenant dédiées à la photographie. Ces dernières se prennent place sur le trottoir de l’avenue, côté ouest. Le Festival Mode & Design de Montréal s’y déroule depuis 2005, l’érigeant comme artère centrale de Montréal. Aujourd’hui s’y trouvent de nombreux bureaux, dont les fenêtres vitrées reflètent l’avenue verdoyante, qui en font un parcours visuellement agréable.

La traditionnelle maison historique Saint-Gabriel

Musée historique et site de renom, la maison Saint-Gabriel a ouvert ses portes en 1966. Mais son histoire remonte à quelques centaines d’années. Acquise par Marguerite Bourgeoys en 1668 pour y accueillir les Filles du Roy. Deux des bâtiments de cette bâtisse, la grange et la maison, ont été classés monument historique en 1965.

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L’ambition de Marguerite Bourgeoys se tient en quelques mots : instruire les enfants gratuitement. Elle fonde alors la congrégation Notre-Dame, dont la maison Saint-Gabriel demeure au cœur des activités agricoles et éducatives pendant trois siècles. Le roi Louis XIV accorde lui-même, en 1671, un statut privilégié à cette bâtisse. Située à la Pointe Saint-Charles, la maison Saint-Gabriel reste aujourd’hui l’un des plus beaux exemples de l’architecture traditionnelle du Québec.

Le château Dufresne, lieu emblématique de la culture artistique

Célèbre grâce à sa monumentalité et son élégance, le château Dufresne mêle divers styles architecturaux, plusieurs matériaux. Construit entre 1915 et 1918, il se compose en réalité de deux résidences construites dans le style Beaux-Arts, très apprécié des cercles bourgeois à l’époque. Chacune des quarante pièces qu’abrite ce lieu se révèle unique. Des petits aux grands salons, des halls d’entrée au fumoir à l’orientale, des cabinets de travail aux Jardins d’hiver, l’hétérogénéité des apparences font la singularité de ce château.

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Situé avenue Jeanne d’Arc, ce monument patrimonial constituait la résidence principale des frères Oscar et Marius Dufresne ainsi que de leurs successeurs jusqu’en 1948. Racheté en 1957 par la ville de Montréal, le château devient musée d’art contemporain puis musée d’arts décoratifs, avant de prendre le nom de musée Dufresne-Nincheri en 2014. En décembre 2004, il est déclaré « immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle » par la ville de Montréal. Un chef d’œuvre architectural à découvrir, au sein duquel des expositions prennent régulièrement place.

La place d’Youville à l’origine de la formation de Montréal

Les premiers Montréalais se sont établis place d’Youville, en 1642. Depuis, la ville historique n’a cessé de s’étendre et cet endroit s’est trouvé délaissé par sa population car trop souvent inondé. Aménagée au-dessus du lit de la petite rivière Saint-Pierre, canalisée en 1832, cette place offre une synthèse historique étonnante. Un obélisque y rappelle les pionniers fondateurs. Aujourd’hui, un chemin piétonnier verdoyant traverse ce lieu chargé de monuments architecturaux.

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Entre les rues Normand et Saint-Pierre se trouve l’ancien hôpital des Sœurs grises dont une partie fut construite en 1693. Pendant longtemps, les terrains environnant la place d’Youville appartenaient à l’Hôpital général de Montréal. D’abord dirigé par les Frères Charon, cet hospice pour indigents, construit entre 1692 et 1694 a été repris à partir de 1747 par la Congrégation des Sœurs de la Charité, ou Sœurs grises, fondée par Marguerite d’Youville.

Le musée de Lachine retranscrit l’histoire commerciale de Montréal

Au XIXe siècle, Montréal se présente comme l’un des principaux fournisseurs de fourrure, dont l’entrepôt de Lachine fait la renommée. Niché en bordure du lac Saint-Louis, dans le sud-ouest de Montréal, cette vieille bâtisse de pierre construite en 1803 se veut dernier témoin de cet âge d’or montréalais. Vivez l’aventure des trappeurs amérindiens, des voyageurs canadiens-français et des marchands européens à l’époque de la traite des fourrures.

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La ville l’érige en musée après son rachat, en 1948.
Cet authentique entrepôt de fourrure et de biens de traite se situe dans un cadre verdoyant. Le lieu au sein duquel il se trouve se compose des bâtiments les plus anciens de l’île de Montréal datant du XVIIe siècle ainsi que d’un jardin comptant cinquante sculptures contemporaines d’envergure : le musée plein air de Lachine. L’exposition ainsi que la bâtisse valent le détour.

La bibliothèque Maisonneuve de Montréal

Reconnue pour son aspect architectural hors-norme, la bibliothèque Maisonneuve tenait la fonction, lors de sa construction, d’hôtel de ville. S’il en existait déjà un en 1888, celui-ci fut bâti à cause de l’accroissement rapide de la population rue Ontario coin Pie-IX, en 1912. Il s’érige comme le premier d’une lignée de cinq édifices établis dans l’optique d’aménager une cité industrielle modèle, grandiose et esthétique à travers ses bâtiments publics, ses rues et ses parcs.

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Le bâtiment, qui compte également un laboratoire pour la stérilisation et la pasteurisation du lait, perd ses fonctions primaires lors de l’annexion de la ville de Maisonneuve à Montréal. Il devient alors une école, jusqu’à ce que l’Institut du Radium de l’Université de Montréal investisse les lieux et se consacre à la recherche sur le cancer entre 1925 et 1967. Jusqu’en 1981, l’édifice monumental abrite des services municipaux. Aujourd’hui, les lieux servent à la Maison de la Culture Maisonneuve. Ce magnifique bâtiment blanc aux colonnes imposantes, qui fait également office de bibliothèque, contient également d’exceptionnelles armoiries en céramique.

Le grand marché Bonsecours

Dans le Vieux Montréal se trouve le marché public Bonsecours, créé en 1847. Selon les dires de l’architecte William Footner dans la présentation de son projet, Montréal se devait qu’un monument soit « fondé pour prouver le bon goût et la libéralité des citoyens de Montréal ». Preuve de l’importance de ces halles, elles devaient « produire sur l’esprit du voyageur une grande idée de la beauté, et de l’importance de la ville florissante de Montréal ». De fait, le bâtiment représente à lui seul une prouesse architecturale.

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À l’époque, ce carrefour urbain sert également de point de rassemblement et de centre d’activités majeur. À l’époque, divers fonctions lui sont attribuées. Il se compose par exemple d’une salle de concert à l’étage, et disposait d’une salle de réunion. Il fait aujourd’hui office de siège du Conseil des métiers d’art du Québec et de l’Institut design de Montréal. La bâtiment dispose aussi de nombreuses salles d’expositions, restaurants et commerces.

La gare centrale de Windsor Station

Située dans l’arrondissement Ville-Marie, la gare ferroviaire patrimoniale fut mise en service en 1888. La Compagnie de chemins de fer Canadien Pacifique entreprend de construire cette gare afin de lui servir de siège social. Cette gare au style d’inspiration romane médiévale témoigne de l’importance croissante de la compagnie pour le pays. Depuis 1984, le Canada la reconnaît comme lieu historique.

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Si ce lieu demeure un bijou architectural, il a toutefois fallu à l’architecte présenter quatre plans avant de commencer la construction. Longtemps considérée comme la plaque tournante du système ferroviaire canadien, comme en témoignent les nombreux agrandissements, son toit de verre en fait également un lieu agréable et lumineux.

La magnifique basilique historique Notre-Dame

Aucun édifice religieux n’égale la basilique Notre-Dame, la plus vaste de l’archidiocèse de Montréal. Véritable galerie d’art religieux, sa construction débute dès 1824. Elle représente l’âge d’or du courant des Sulpiciens, et son style néogothique fait tout son charme. L’orgue qui se trouve à l’intérieur reste aujourd’hui le second plus grand d’Amérique du Nord.

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La basilique reste un lieu de culte pour les religieux aussi bien qu’impressionnante aux yeux des non-croyants. La magnificence du bâtiment, construit en pierre grise de Montréal, de même que l’intérieur de cette église néogothique se montrent révélateur de l’importance de l’édifice à l’échelle locale. De nombreux visiteurs s’y rendent afin d’admirer ses trésors : bois sculptés, tableaux, vitraux, sculptures et collections d’art sacré… Une véritable mine d’or pour les amateurs d’art.